- réchauffement
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• 1687; « ce qui réchauffe » 1611; de réchauffer♦ Action de se réchauffer, de s'échauffer une seconde fois. Réchauffement de la température. Le réchauffement des côtes par la mer. ⊗ CONTR. Attiédissement, refroidissement.réchauffementn. m. Fait de se réchauffer.⇒RÉCHAUFFEMENT, subst. masc.A. — 1. Action de réchauffer quelque chose (en partic. le corps d'un être animé), de donner, de redonner de la chaleur. Soins de réchauffement, de friction et de propreté (MICHELET, Oiseau, 1856, p. 233).2. Action, fait de se réchauffer, de reprendre de la chaleur, de devenir plus chaud. Pendant l'hiver nous ne subissons plus les alternatives de froid prolongé et de réchauffement brutal devant le feu des cheminées et des poêles (CARREL, L'Homme, 1935, p. 271). Brusque réchauffement de la température fin décembre (LEVADOUX, Vigne, 1961, p. 14).3. HORTIC. ,,Ajout de fumier neuf à du fumier ancien`` (BÉN.-VAESK. Jard. 1981); fumier neuf destiné à réchauffer les couches refroidies. Synon. réchaud. Remuer, changer un réchauffement (Ac. 1798-1878).B. — Au fig. Réconfort. Le seul attribut peut-être salutaire (...) de la vanité, est bien ce réchauffement qu'elle dispense (DU BOS, Journal, 1924, p. 70).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. a) 1525 « action d'échauffer de nouveau » (Lett. de Franç. de Rasse ds Mém. Soc. d'émul. de Cambrai, XX, 338 ds GDF. Compl.); b) 1961 « action de se réchauffer (en parlant du temps, de la température) » (COMBALUZIER, Introd. géol., p. 155); 2. 1690 hortic. (LA QUINTINIE, Instruction pour les jardins fruitiers et potagers d'apr. FEW t. 3, p. 266b). Dér. de réchauffer; suff. -ment1.
réchauffement [ʀeʃofmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1687; « ce qui réchauffe », 1611; de réchauffer.❖1 Vx. Action de réchauffer (Mme de Sévigné, in Littré). — Mod. Action de se réchauffer, de s'échauffer une seconde fois. ⇒ Attiédissement, échauffement. || La météo a prévu un léger réchauffement pour le week-end.❖CONTR. Congélation, refroidissement.
Encyclopédie Universelle. 2012.